Théo Lignani est chef à domicile et créateur de contenus en ligne. Affilié KOTAI depuis avril 2023, il nous a parlé de son parcours dans un entretien en septembre 2025.
Le parcours du chef Théo Lignani
Théo aime cuisiner depuis qu’il a 9 ans. Entre des parents qui rentrent tard le soir et des repas qui ne lui plaisent pas toujours, il a décidé dès l’école primaire de prendre les choses en main et de faire la cuisine de temps en temps. Il se prend rapidement au jeu et met de plus en plus souvent la main à la pâte :
« C'C’est une activité créative donc ça me parle, et c’est aussi quelque chose qu’on peut faire à plusieurs, pas forcément tout seul. »
Mais à cette époque, la cuisine n'était pas encore une véritable vocation pour Théo. C'est à 18 ans qu'il décide de se lancer professionnellement. Il s'inscrit à l'Académie Culinaire de l'ESCCOM à Nice, où il suit une formation accélérée. Après avoir acquis de l'expérience dans l'hôtellerie-restauration, Théo décide d'élargir ses horizons et part travailler à Nagano, au Japon. Il tombe amoureux de ce pays et y reste cinq ans :
« J’ai fait beaucoup de belles rencontres. Malgré la charge de travail qui était vraiment importante, j’ai rencontré des chefs qui m’ont pris sous leur aile. J’ai vécu quelque chose de très fort là-bas. »
À son retour en France en 2021, il devient chef à domicile. Son style mélangeant la cuisine française et japonaise plaît beaucoup, et il s’épanouit dans son travail. Il commence à partager sa passion sur TikTok : « à cette époque, je n’étais même pas au courant qu’on pouvait gagner de l’argent en faisant des vidéos ! Je faisais ça sans ambition, simplement pour me faire connaître et partager ma cuisine. » Et pourtant, le voici aujourd’hui avec plus d’1,2 million de followers sur Instagram et 750 000 sur TikTok. Il y partage presque chaque jour des recettes faciles et de saison, des plats variés, et des options végétariennes.
Aujourd'hui, la création de contenu a pris le pas sur son activité de chef à domicile, devenue secondaire pour Théo. Mais il est tout aussi épanoui : « Tant que je cuisine, je suis heureux ! » nous confie-t-il en souriant.
En 2024, Théo a même publié son premier livre de cuisine aux Éditions de La Martinière, « Ma cuisine sans complexe ». On y trouve une cinquantaine de recettes accessibles et antigaspi d’inspiration méditerranéenne et asiatique, de quoi ravir toutes les papilles.
Quel est ton plat préféré ?
Je dirais que le steak frites avec sauce au poivre est une valeur sûre, mais lorsqu’ils sont bien faits j’aime aussi beaucoup les sushi et les kebabs. Ça reste malgré tout une question difficile, parce qu’un plat sera toujours meilleur quand il est de saison. Des ingrédients de saison, ça fait beaucoup en cuisine et en plus d’être moins cher ça peut rendre un plat simple vraiment excellent.
Votre meilleure recette ?
Ma meilleure recette, je l’ai créée au Japon pour un concours que j’ai fini par remporter. C’est une dorade au beurre provençal et sauce champagne. J’étais vraiment fier de cette recette qui s’inspire beaucoup de la cuisine méditerranéenne.
Si tu devais donner un seul conseil en cuisine, ce serait…
Le meilleur conseil que je puisse donner si on veut se faire plaisir en cuisine, c’est d’acheter ses produits bruts et de les transformer soi-même. En plus d’être souvent moins chers, les plats qu’on prépare sont bien meilleurs que les plats déjà faits en magasin. Et pour ça, on n’a pas besoin de passer des heures en cuisine ! Des carottes qu’on vient de râper soi-même à l’instant, ça a un goût que les barquettes de carottes râpées ne peuvent pas reproduire.
Comment as-tu connu la marque ?
J’ai connu KOTAI quand je cherchais justement des couteaux, et je suis sensible à la qualité de mes ustensiles. Les couteaux KOTAI coupent bien, j’aime leur aspect japonais, et je trouve que le protège-lame en bambou est pratique pour ranger les couteaux dans un tiroir, c’est une addition que j’apprécie beaucoup. En plus de ça, quand on achète ou qu’on reçoit un couteau, il est souvent dans un emballage en plastique ou en carton qu’on jette directement à la poubelle. Mais les boîtes KOTAI en bambou sont tellement belles que je les ai toutes gardées. Le packaging en fait aussi un très bon cadeau, en plus d’être un bel objet.
Je travaille avec KOTAI aussi parce qu’il y a des gens qui aiment la cuisine et qui utilisent des couteaux et une planche à découper qui ne sont pas à la hauteur. Un bon couteau c’est à la fois un gain de temps et de liberté en cuisine, donc j’essaye à mon échelle de rendre plus accessibles des ustensiles de qualité.
Ton premier couteau KOTAI ?
Mon premier couteau était le couteau d’office Pakka, j’ai eu du mal à trouver un bon couteau avec une lame en bec de perroquet donc j’en suis content.
Ton couteau préféré ?
J’ai adoré le Gyuto 210 mm de la collection Densho que j’ai reçu récemment. La boîte pourrait être améliorée mais le couteau à l’intérieur est très beau, du véritable artisanat japonais.
Des projets pour les prochains mois ou années ?
Le premier livre de Chef Théo est sorti, et il contient des recettes accessibles et variées : des desserts, des accompagnements, des plats végétariens, des recettes sans gluten, ainsi que des conseils techniques et un peu de son histoire personnelle. Quelque chose nous dit qu’on n’a pas fini d’en entendre parler…
→ Voir Ma cuisine sans complexe
En attendant, Théo continue de poster à un rythme presque quotidien sur ses réseaux sociaux : retrouvez-le sur TikTok, Instagram, YouTube et Facebook.